lundi 28 novembre 2011

La Mauritanie


Arrivée en Mauritanie, la fouille recommence. On a une jerricane d'essence, "ah c'est interdit (vu le prix de l'essence on peux comprendre) donnez la pour notre groupe"...Ils essaient toujours d'avoir un petit cadeau mais on ne cède pas, on est content de se débarrasser d'une couverture qui ne sert plus. On a pas prévu de cadeaux sauf quelques crayons de couleurs car d'une certaine manière on ne veux pas cautionner le backshish sauf que tout le long de la route on se dit qu'un sac des nombreux habits enfants d'occasion de notre cave auraient pu servir de cadeaux et d'échange.


Le train le plus long du monde, en Mauritanie
Arrivée en Mauritanie, la fouille recommence. On a une jerricane d'essence, "ah c'est interdit (vu le prix de l'essence on peux comprendre) donnez la pour notre groupe"...Ils essaient toujours d'avoir un petit cadeau mais on ne cède pas, on est content de se débarrasser d'une couverture qui ne sert plus. On a pas prévu de cadeaux sauf quelques crayons de couleurs car d'une certaine manière on ne veux pas cautionner le backshish sauf que tout le long de la route on se dit qu'un sac des nombreux habits enfants d'occasion de notre cave auraient pu servir de cadeaux et d'échange.
On s'arrête à Bou Lanour, petit village dans le désert, à environ 30 km de la frontière. Pour le prix l'auberge n'a vraiment pas le standard marocain, 2000 ougdya soit environ 6 euros pour parquer dans la cour et avoir accès à l'eau et à des WC que je ne préfère pas utiliser. Je ne recommande donc pas particulièrement cette auberge qui s'appelle
El Jebabwi qui où on nous a fait un change à un mauvais taux.
Le parking de l'auberge
La réception

L'auberge

























Jeudi 24 novembre
On profite d'une journée à rien faire, de toute façon pas beaucoup de distractions ici. Je mets 10 min à faire les 300m qui me sépare de l'épicerie, marcher dans le sable c'est éprouvant. Même le pain contient du sable ici. L'après-midi je pars à la recherche du " marché " qu'on m'a indiqué à l'auberge; en fait il s'agit d'une maison "projet lutte contre la famine" avec qqes légumes plus très croquant. Peu importe le choix de légumes, ils sont tous au même prix (350 ugd soit environ 1 euro/kg)
A côté de l'auberge, ambiance Bagdad Café

un peu de sable dans l'oeil peux être



Vendredi 25 novembre
Mauvaise nouvelle, le Mr. qui fait les assurances voiture pour la Mauritanie (obligatoire car ce pays n'est pas compris sur la carte verte) vient de quitter le village pour la capitale, on doit donc retourner sur nos pas soit environ 120 km aller retour pour aller à Nouadibhou. Arrivé à l'entrée de la ville, contrôle de police et la: " pas l'assurance c'est contravention" Chuck va au buro du chef, un peu bcp de patience, du self contrôle et du sitting dans le buro, il ressort sans contravention : ) Il s'agit d'une assurance qu'on peux prendre à la douane mais j'avais l'info comme quoi les tarifs étaient plus avantageux en ville est qu'une tolérance existait pour s'y rendre.
une roulotte gendarmerie : )

La route est très belle...mais longue



On s'arrête pour la nuit dans un village à environ 100km avant Nouakchott: quelques cases, des chèvres, les étoiles et des scorpions qu'on ne verra pas. On ne paie rien. On a demandé au poste de police si on pouvait s'y arrêter. Etant donné les quelques enlèvements d'étrangers en Mauritanie, il y a environ tout les 50, 80 km des contrôles de police où on distribue des fiches de renseignements (détails du véhicules et du passeport) Des fois c'est ridicule il y a deux postes à 300 m d'intervalle mais bon, on se dit que c'est difficile de disparaître dans ces conditions.
Petit cadeau du ciel avant d'aller au lit

Pause pour la nuit

































Samedi 26 novembre
Traversée de Nouakchott la capitale, pas envie de s'arrêter. On s'arrête à Tiguent pour être près de la frontière. Un Mr. nous propose gratuitement une de ses maisons...on se gare devant mais on préfère rester dans nos meubles.
vue de nôtre van, les dunes ne sont pas loin

Malachi fait du tobogan sur les dunes
Petit tour en ville, visite d'une boulangerie où à nouveau le pain lève en 20 min seulement, un pain blanc vraiment pas nourrissant.


Ah j'oubliais, Malachi notre fils adore la Mauritanie, du sable partout, le rêve pour un enfant...


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Le soir les policiers (avertit que des étrangers étaient dans la ville) viennent prendre des infos (chez qui on est, est-ce qu'on le connaît...) et nous disent qu'ils passeront plusieurs fois durant la nuit assurer notre sécurité. Dur de s'endormir, pour le première fois il fait très chaud, les portes sont fermées à cause des moustiques (ici il faut commencer à se méfier du risque de paludisme) On a une moustiquaire à la porte latérale mais pour des raisons de sécurité on ferme les portes la nuit.


Dimanche 27 novembre
On arrive vers 12h à Rosso, la frontière. J'avais lu qu'il faut éviter d'y être entre 12h et 15h (pause de midi) mais voilà...La plupart des papiers sont vites fait "grâce" à un policier qui veux bien sûr un petit cadeau (qu'on a pas) mais...il faut attendre l5h pour que le chef signe le carnet ATA (carnet du véhicule qui garantit sa réimportation en France).


Entre temps on fait l'assurance CDEAO qui couvre les pays de l'Afrique de l'ouest. Heureusement que j'avais une idée des tarifs car le type me proposait le double soit disant qu'il pensait après coup qu'on avait une 16 CV (mais oui...) en fait on a payé 80 euros pour 4 mois (ça comprend le Sénégal, Mali, Burkina, Ghana...)
On a aussi eu le temps de payer diverses taxes (2500ugd la commune, 1000ugd la police, 5000 le bateau)
Vers 16h le chef arrive en jogging, apparemment on a de la chance qu'il soit revenu de sa sieste car des fois ça peux être 17h. 
Le bac, bâteau qui nous conduit de l'autre côté du fleuve, au Sénégal
Et en route pour le Sénégal après 4h d'attente (tout à fait habituel pour nous aux douanes)

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