lundi 28 novembre 2011

Le Sénégal

Dimanche 27 novembre
La traversée du fleuve Sénégal prend à peine 5 minutes, après des heures d'attentes nous voici parachuté dans un autre pays.
A peine sorti du bateau, plein de jeunes entourent la voiture (ils veulent tous aider pour le procédures et surtout de l'argent en échange).
Et là tout se passe très vite, on nous dit de nous garer, non pas devant le poste de douane mais derrière le bâtiment...Je préfère rester dans la voiture.
Et à nouveau il faut payer, deux fois 2500 CFA pour le véhicule, 5000 CFA pour la police (on a pas de reçu) et la grosse arnaque...10000 pour le parking qu'on refuse de payer. C'est pas fini, 2000 CFA pour qu'on nous ouvre le parking.

Mais le pire c'est l'annonce qu'on a 48h pour quitter le pays ou alors se rendre au port de Dakar sous 48h toujours pour tamponner le carnet ATA et pouvoir rester jusqu'à 6 mois au Sénégal. Il est 18h, on est fatigué et l'idée de devoir aller à Dakar qui n'est pas sur notre route, ça nous démoralise.


Pour information, il y a tellement de gens qui viennent en Afrique vendre leur voiture d'occasion que ça devient compliqué de rentrer au Sénégal avec une voiture. Le carnet ATA semble obligatoire, on l'a fait pour ça d'ailleurs.


Bon, dépité, on se dirige vers Richard Toll, la ville la plus proche après Rosso, soit environ 30 min et on file vers le Gîte de l'étape, un hôtel bien situé, au calme, au bord du fleuve Sénégal. Même le prix de la chambre ne nous dissuadera pas, la patronne (Martine je crois) devant sentir notre état de fatigue, nous propose gentiment la seule chambre disponible, la Suite : ) pour le tarif d'une simple ( environ 30000 CFA) c'est cher pour nous mais on hésite pas longtemps.


Chambre énorme, propre, wifi, pas de moustique, la piscine, la vue sur le fleuve, oh ouiiiiiiiii
Le jardin du Gîte de l'étape




Lundi 28 novembre
Je dois résoudre le problème de formalité du véhicule, je cherche une téléboutique, il n'y en a pas ou plus...tout le monde quasi a un téléphone portable. Je peux acheter une carte SIM orange à l'épicerie pour seulement 1500 CFA soit dans les 2 euros avec du crédit en plus.


Un repas délicieux dans le resto qui est juste en sortant de l'hôtel, à gauche de la banque CBAO, le reso YA Nguara. On se partage à deux une assiette énorme (600 CFA=0.95 euros) de Thiep Bou Dien, un plat sénégalais composé de poisson, de riz et de légumes. Le plat est très copieux et délicieux.


Bon et la il faut du courage, aller jusqu'à Rosso en transport public...j'avais oublié les bus africains...faut pas être pressé ou avoir de la chance vu qu'il part uniquement quand il est plein, en l’occurrence on attend une heure pour qu'il se remplisse. Mais pas de problème depuis le bus on peux tout acheter, de la menthe, des dattes, de l'eau, des beignets....bon je passe l'état de la route et du minibus.

A la douane j'obtiens une prolongation (je lui dis que je suis enceinte, qu'on ne peux pas faire trop de km....), on a 72 heures pour quitter le pays ou alors il faut aller à Dakar pour une prolongation. 

La Mauritanie


Arrivée en Mauritanie, la fouille recommence. On a une jerricane d'essence, "ah c'est interdit (vu le prix de l'essence on peux comprendre) donnez la pour notre groupe"...Ils essaient toujours d'avoir un petit cadeau mais on ne cède pas, on est content de se débarrasser d'une couverture qui ne sert plus. On a pas prévu de cadeaux sauf quelques crayons de couleurs car d'une certaine manière on ne veux pas cautionner le backshish sauf que tout le long de la route on se dit qu'un sac des nombreux habits enfants d'occasion de notre cave auraient pu servir de cadeaux et d'échange.


Le train le plus long du monde, en Mauritanie
Arrivée en Mauritanie, la fouille recommence. On a une jerricane d'essence, "ah c'est interdit (vu le prix de l'essence on peux comprendre) donnez la pour notre groupe"...Ils essaient toujours d'avoir un petit cadeau mais on ne cède pas, on est content de se débarrasser d'une couverture qui ne sert plus. On a pas prévu de cadeaux sauf quelques crayons de couleurs car d'une certaine manière on ne veux pas cautionner le backshish sauf que tout le long de la route on se dit qu'un sac des nombreux habits enfants d'occasion de notre cave auraient pu servir de cadeaux et d'échange.
On s'arrête à Bou Lanour, petit village dans le désert, à environ 30 km de la frontière. Pour le prix l'auberge n'a vraiment pas le standard marocain, 2000 ougdya soit environ 6 euros pour parquer dans la cour et avoir accès à l'eau et à des WC que je ne préfère pas utiliser. Je ne recommande donc pas particulièrement cette auberge qui s'appelle
El Jebabwi qui où on nous a fait un change à un mauvais taux.
Le parking de l'auberge
La réception

L'auberge

























Jeudi 24 novembre
On profite d'une journée à rien faire, de toute façon pas beaucoup de distractions ici. Je mets 10 min à faire les 300m qui me sépare de l'épicerie, marcher dans le sable c'est éprouvant. Même le pain contient du sable ici. L'après-midi je pars à la recherche du " marché " qu'on m'a indiqué à l'auberge; en fait il s'agit d'une maison "projet lutte contre la famine" avec qqes légumes plus très croquant. Peu importe le choix de légumes, ils sont tous au même prix (350 ugd soit environ 1 euro/kg)
A côté de l'auberge, ambiance Bagdad Café

un peu de sable dans l'oeil peux être



Vendredi 25 novembre
Mauvaise nouvelle, le Mr. qui fait les assurances voiture pour la Mauritanie (obligatoire car ce pays n'est pas compris sur la carte verte) vient de quitter le village pour la capitale, on doit donc retourner sur nos pas soit environ 120 km aller retour pour aller à Nouadibhou. Arrivé à l'entrée de la ville, contrôle de police et la: " pas l'assurance c'est contravention" Chuck va au buro du chef, un peu bcp de patience, du self contrôle et du sitting dans le buro, il ressort sans contravention : ) Il s'agit d'une assurance qu'on peux prendre à la douane mais j'avais l'info comme quoi les tarifs étaient plus avantageux en ville est qu'une tolérance existait pour s'y rendre.
une roulotte gendarmerie : )

La route est très belle...mais longue



On s'arrête pour la nuit dans un village à environ 100km avant Nouakchott: quelques cases, des chèvres, les étoiles et des scorpions qu'on ne verra pas. On ne paie rien. On a demandé au poste de police si on pouvait s'y arrêter. Etant donné les quelques enlèvements d'étrangers en Mauritanie, il y a environ tout les 50, 80 km des contrôles de police où on distribue des fiches de renseignements (détails du véhicules et du passeport) Des fois c'est ridicule il y a deux postes à 300 m d'intervalle mais bon, on se dit que c'est difficile de disparaître dans ces conditions.
Petit cadeau du ciel avant d'aller au lit

Pause pour la nuit

































Samedi 26 novembre
Traversée de Nouakchott la capitale, pas envie de s'arrêter. On s'arrête à Tiguent pour être près de la frontière. Un Mr. nous propose gratuitement une de ses maisons...on se gare devant mais on préfère rester dans nos meubles.
vue de nôtre van, les dunes ne sont pas loin

Malachi fait du tobogan sur les dunes
Petit tour en ville, visite d'une boulangerie où à nouveau le pain lève en 20 min seulement, un pain blanc vraiment pas nourrissant.


Ah j'oubliais, Malachi notre fils adore la Mauritanie, du sable partout, le rêve pour un enfant...


Ajouter une légende
Le soir les policiers (avertit que des étrangers étaient dans la ville) viennent prendre des infos (chez qui on est, est-ce qu'on le connaît...) et nous disent qu'ils passeront plusieurs fois durant la nuit assurer notre sécurité. Dur de s'endormir, pour le première fois il fait très chaud, les portes sont fermées à cause des moustiques (ici il faut commencer à se méfier du risque de paludisme) On a une moustiquaire à la porte latérale mais pour des raisons de sécurité on ferme les portes la nuit.


Dimanche 27 novembre
On arrive vers 12h à Rosso, la frontière. J'avais lu qu'il faut éviter d'y être entre 12h et 15h (pause de midi) mais voilà...La plupart des papiers sont vites fait "grâce" à un policier qui veux bien sûr un petit cadeau (qu'on a pas) mais...il faut attendre l5h pour que le chef signe le carnet ATA (carnet du véhicule qui garantit sa réimportation en France).


Entre temps on fait l'assurance CDEAO qui couvre les pays de l'Afrique de l'ouest. Heureusement que j'avais une idée des tarifs car le type me proposait le double soit disant qu'il pensait après coup qu'on avait une 16 CV (mais oui...) en fait on a payé 80 euros pour 4 mois (ça comprend le Sénégal, Mali, Burkina, Ghana...)
On a aussi eu le temps de payer diverses taxes (2500ugd la commune, 1000ugd la police, 5000 le bateau)
Vers 16h le chef arrive en jogging, apparemment on a de la chance qu'il soit revenu de sa sieste car des fois ça peux être 17h. 
Le bac, bâteau qui nous conduit de l'autre côté du fleuve, au Sénégal
Et en route pour le Sénégal après 4h d'attente (tout à fait habituel pour nous aux douanes)

Sud du Maroc...suite

Mardi 22 novembre










La route est droite, si droite...le paysage si sec! On s'arrête pour dormir dans un de ces nombreux villages vides. Un policier me dit qu'à l'avenir, Inchallah, ils seront occupés (par qui, je me demande). Un ciel étoilé comme je ne l'ai jamais vu, on voit la voie lactée et en face de nous la péninsule de Dakhla.



Mercredi 23 novembre
Vers 13h30 on arrive à la frontière Maroco-Mauritanienne. On profite pour faire le plein car l'essence en Mauritanie est quasiment au même prix qu'en France. Je sais pas si je l'ai déjà mentionné mais on a fait un plein dans le sud du Maroc où l'essence est détaxée pour environ 20 euros.
Bon le passage en douane, toute une histoire, venir la tête reposée si possible : ) On commence par le Maroc, d'abord c'est le contrôle du douanier qui amène son chien qui renifle toute la voiture mais pas le coffre. Enfin terminé, non voilà le contrôle du policier qui lui est intéressé par tout les détails, la lampe solaire, la douche solaire...Il faut ouvrir le coffre de toit. 

No Man's Land entre le Maroc et la Mauritanie
Bon enfin mais non c'est pas fini, entre le Maroc et la Mauritanie il y'a un No Man's Land, une route d'environ 3km, enfin route de la piste mi sable mi cailloux avec des carcasses de voitures tout le long. C'est pas très rassurant d'autant qu'il s'agit d'une portion de terre qu'aucun des deux pays ne semblent contrôler.

mardi 22 novembre 2011

Sud du Maroc

Vendredi 18 novembre
vue du toit du Riad

pic nic sur la plage d'Essaouira

quelles dates choisir....?
  
Fête de l'indépendance, à part quelques boutiques fermées on ne s'en rend pas compte. Encore un petit tour à la médina pour acheter les fameuses babouches, on peu difficilement ne pas les prendre, elles sont partout : ) Après le resto de hier (tajine très bon, en espérant que la cuisine n'était pas à l'image des toilettes) on va dans un resto plus chic qu'on nous a conseillé: le Dar Mounia, entrée plus couscous/tajine pour les 3: 18,50 euros, là on a l'impression d'avoir dépensé bcp. Petit achat d'huile d'Argan qui a ma surprise est chère au Maroc aussi ( 12 euros pour 500 ml) mais elle est tellement bonne.
souk de la médina d'Essaouira

Un fournil, le pain lève en 15 minutes













samedi 19 novembre
le fameux Tajine
Départ direction Agadir. Un Tajine innoubliable à Tamri,environ au milieu du village, sur la droite. Les tajines mijotent depuis le matin donc on arrive et on mange tout de suite, ça nous plaît sauf un ou deux bout d'os dans les lentilles (sûrement cuit avec un morceau de mouton).

On passe la nuit un peu avant Tignit, sous un dattier
Dimanche 20 novembre
Au réveil, mauvaise surprise, la porte latérale ne ferme plus. Direction la ville village à 10 min (pas loin heureusement car je tiens la porte avec les pieds et mains), même un dimanche on trouve un garagiste super sympa qui nous la répare et nous offre le thé à la menthe pour patienter. J'aime ce thé mais quand je vois les deux énorme blocs de sucre blanc (équivalent à 12 petits sucre je pense) qu'il met dedans, hmmm.
On dort à El Ouatia, 23 km après Tan Tan, sur une plage au bord de l'océan.

lundi 21 novembre
des km tout droit, à gauche les pilônes, à droites les dunes
Le paysage change, très sec et près de Tarfaya, les premières dunes et des chameaux, qui s'avèrent très dangereux quand ils décident de traverser la route très lentement alors qu'on arrive à 100 km/h. Une route droite pendant des km, des fois au milieu de nul part, qqn qui fait du stop. 

Les contrôlés de police commence. Ici au Maroc il y a des police postés avant et après chaque ville. Ils nous arrêtent, demandent les passeports, éventuellement le carnet ATA du véhicule...on a suivi le conseil de no prédécesseur en faisant des fiches d'informations avec tout les détails de nos passeports, ça évite d'attendre 10 min qu'ils recopient tout dans leur cahier.


Premier plein de diesel détaxé pour 22 euros, ça fait plaisir.

On arrive tard à Boujdour, alors qu'on s'installe sur la plge comme d'hab, deux messieurs nous implorent de ne pas rester car ils on vu 5 jeunes passer qu'ils semblent connaître, ils nous guident au camping. Pas fait de camping jusqu'à maintenant, 6.50 euros la nuit : ( et les campings ici sont entourés d'un mur donc c'est un peu comme dormir sur un grand parking surveillés avec quand même, accès à wifi : )


jeudi 17 novembre 2011

Enfin le départ- Le Maroc

Bateau Sète Tanger
Salon à bord du bateau
                                              
Notre cabine à bord

Les fameuses prises éléctriques
 mardi 8 novembre
Après des mois de préparatifs et pour couronner le tout, un déménagement, nous voilà en route. Nous avons finalement opté pour le bateau Sète-Tanger, une économie d'environ 2000 km (à vérifier) non négligeable vu la quantité qu'on a encore à parcourir ; ) Le bateau est un peu plus cher que la route, mais pas de beaucoup.

J'imaginais un petit bateau et bien non, c'est un énorme bateau de la compagnie Comarit, genre la croisière s'amuse, version marocaine. Quasiment que des marocains à bord, on est déjà dépaysé. Les cabines sont confortable, on a choisi l'option fenêtre extérieure pour la lumière et l'option restaurant plutôt que self service en pensant qu'on aurait plus de chance de trouver un repas végétarien. En ce qui concerne le repas, on m'envoie vers le médecin pour établir une fiche concernant nos régimes et à ma surprise, ils ont tenu compte de tout, même du sans gluten.

Tout allait bien jusqu'au dessert, là le navire se met à tanguer et la seule position confortable pour ne pas vomir c'est couché. Heureusement ça n'a pas duré toute la nuit : )

mercredi 9 novembre
La traversée dure 36 heures, pas de prise éléctriques sauf à certains endroit stratégiques...au plafond. Du coup on voit des messieurs dans les couloirs recharger leurs téléphones portables.
Petit thé à la menthe au salon de thé, 5 euros la théière...prix français


Le Maroc
 
jeudi 10 novembre
Arrivée à Tanger, passage ne douane un peu désordonné : ) Certains chargements de voiture méritaient une photo, un chargement sur le coffre plus haut que la voiture, elle même remplie jusqu'au plafond par des tv, micro-ondes....Direction le Rif, plus précisément à Chefchaouen. 

Première nuit au Maroc, en hauteur de la ville devant un petit bar du coup on profite de la musique.

vendredi 11 novembre 
Chefchaouen
En pleine cuisine

Petit tour à la Médina de Chefchaouen et premier achat, un pouf en cuir, qu'on rempli avec nos matelas et couverture comme la place dans le van est limitée. Et oui.. on a même un pouf marocain dans le van : )


samedi 12 novembre
On prend la direction de Rabat et on s'arrête à la plage des Nations, un peu avant Salé. Une plage plus ou moins propre et calme. Plus loin, vers Salé, des plages pleines de déchets, le long d'immeubles inachevés.


On fait la connaissance de notre voisin de parking, Carlos, qui fait de fréquents aller retour entre l'Espagne et la Guinée, il est de bons conseils.


lundi 15 novembre
Départ pour l'ambassade de Mauritanie à Rabat. On arrive vers 10h et déjà une queue devant le guichet des visas d'au moins 50 personnes, dont un groupe qui fait le trajet Londres Cape Town en 40 semaines. Quand on voit le monde on se dit qu'on est pas les seuls à ne pas être inquiet des recommandations de sécurité concernant la Mauritanie. Pleins d'étrangers comme nous qui vont vers différents pays d'Afrique, beaucoup de retraités. Normalement il faut arriver à 9heures, on comprend pourquoi. Bon à 13h, c'est notre tour, 3 visas pour 102 euros, une grosse dépense mais nécessaire.


Rabat
L'après-midi petit tour dans la médina de Rabat, avec des prix "fixes" et affichés, on essaie de les retenir pour la suite. On craque, petits achats dont un DVD de Barbapapa pour Malachi pour seulement 5 DH (0,50 Euros). Ils ont même le dernier film de Tintin, actuellement en salles en France ; )


La conduite marocaine est on  ne peux plus stressante, rien de prévisible, notamment ceux qui roulent à cheval sur la ligne. Du coup la conduite en ville est épuisante.


mardi 15 novembre
On récupère les visas, ça va plus vite cette fois car je passe devant tout le monde grâce à mon ventre de femme enceinte.
Petit tour dans une clinique ultra chic pour l'échographie du 5 ème mois, bébé va bien. Petit halte pour dormir sur un parking en face d'un gymnase en face de la mer. On nous vole une bassine en plastique que j'avais oublié dehors pendant qu'on mangeait à l'intérieur du van, un signe qu'il ne faut rien laisser traîner, même pas une bassine avec de l'eau sale.


mercredi 16 novembre
Petite pause sur la route dans un garage, changement de courroie de distribution pour 2,40 euros et 10 euros de main d’œuvre.


On s'arrête après Safi (énorme ville avec plein d'usines chimiques), sur la route de la plage Souira. On dort au milieu des champs, pas de bruit, bas d'odeurs d'urine comme sur le parking de la veille.


jeudi 17 novembre
Arrivée à Essaouira, charmante ville de pêcheurs. Là on s'offre une nuit à l'hôtel, ou plutôt dans un Riad (maison ancienne typique): merci maman ; ), on négocie la nuit à 22 euros, c'est cher mais ça fait du bien : ) surtout la douche chaude après 9 jours sans s'être lavé. Du coup on en profite, petite lessive, accès à Wifi et même notre premier repas au resto.
Riad à Essaouira