dimanche 11 décembre 2011

Sénégal, suite

Mardi 29.12
On reprend la route le long du fleuve Sénégal sur laquelle il ne faut vraiment pas être pressé, notre moyenne entre 30 et 40 km/h car « la nationale » est pleine de trous, le pire que nous ayons vu jusqu’à présent. C’est vraiment épuisant pour le conducteur qui ne peut pas détourner la tête. Nous avions choisi cette route car elle longe le fleuve Sénégal mais depuis la route on ne le voit pas et étant donné que nous avons seulement un laissé passer de 72 h pour  traverser le pays, on a pas trop le temps de traîner.

On fait une halte nocturne à Nyo Pété, dans l’enceinte de la gendarmerie et on se fait manger par les moustiques, surtout Malachi qui malgré ses 5 ans a un visage d’un ado couvert d’acné.

Mercredi 30.12
On fait une pause déjeuner à Ouro Segui, il fait si chaud….si possible il faut éviter d’être en action hors d’un coin frais et à l’ombre entre 12h et 15h ce qui n’est malheureusement pas notre cas quand on roule. Après avoir testé au moins 5 restaurants qui n’ont que de la viande, on se restaure au resto de la gare routière : poisson riz pour changer, c’est très bon mais les légumes me manquent…c’est une énorme portion de riz, un petit morceau de poisson et un ou deux morceaux de légumes.
                                            
Pour la nuit, on s’arrête à Kanel, Amadi Baba Jango (qui habite la cour derrière la dernière boutique Orange à droite en sortant du village) nous propose gratuitement  sa cour. IL n’y a pas d’auberge ici alors on n’hésite pas longtemps. L’ambiance est sympa, une vrai cour africaine, une famille mais une quinzaine d’enfants, les épouses des frères…

Jeudi  01.12
les premiers baobabs
Courage, on en peut plus de cette route pleine de trous, il faut encore rouler jusqu’à la frontière. Heureusement depuis Bakel la route est meilleure. On passe la douane de Kidira assez facilement sauf que le douanier Sénégalais essaie de ne pas montrer qu’il ne sait pas comment remplir le carnet ATA de la voiture, il regarde le carnet en long et en large pendant 10 min. A la police, l’officier sénégalais me reçoit en serviette de bain, c’est plus décontracté que nos précédents passages de frontières. Cette fois on ne nous demande pas de payer pour sortir du pays.

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