mardi 13 décembre 2011

Mali, la suite

Dimanche 11 décembre
A l'auberge Tamana

Ah qu'on apprécie le goudron, du coup Bamako n'est pas loin, on y arrive en début d'après-midi. Grâce au Lonely Planet West Africa bien pratique, on file directement vers le quartier de l'hippodrome, en dehors du centre, vers l'auberge Tamana. A nouveau une auberge assez chère mais très jolie, un beau jardin, des belles décorations maliennes dans les chambres.

Lundi 12 décembre
Oh que j'ai bien fait d'appeler l'ambassade du Burkina faso, en raison de la fête d'indépendance, l'ambassade n'ouvrira que demain du coup voilà l'excuse de profiter d'une journée à l'hôtel. Bon finalement pleins de choses à faire qui prennent bcp, bcp, de temps  comme tout ici : ) 
Un petit saut dans un supermarché bien fourni, on est ravi de parcourir les rayons: confiture de goyave locale, sirop malien, miel malien, farine de mil sans gluten....après les épiceries de campagne, on hallucine sur le choix : ) il y a même des produits bio français mais à un prix français donc non. 

Après la mission: aller à la poste centrale, en taxi bien sûr (1000 CFA) jusqu'au centre car vu le trafic et la manière de circuler, on préfère laisser notre VW au parking de l'hôtel. Bon ça tombe bien, quand j'arrive au guichet des timbres il n'y a pas grand monde car il faut de la patience, la balance pour les lettre ne marche pas alors il faut changer la pile, ensuite le montant pour l'affranchissement vers la France, 1685 CFA demande bcp de calcul à la dame pour savoir combien et quels timbres me donner, du coup elle m'en donne bcp plus que le montant. Après car c'est pas fini, elle n'a pas la monnaie, enfin je résume mais j'ai du rester au guichet au moins 10 minutes.Je ne me lasse pas d'admirer les dames et leurs tenues, quasiment toutes sont habillées avec les tissus traditionnels, pleins de couleurs, le foulard assorti sur la tête, elles sont tellement élégantes, j'aimerais les photographier mais je n'ose pas.

Dans une rue de Bamako
Vu le monde et notre fatigue on ne traîne pas plus, on a déjà passé presque une heure à la poste car j'ai du retourner au guichet pour d'autres timbres. On est souvent fatigué, tout simplement je pense car on est tout le temps sur la route, tout est toujours nouveau alors on est content de se retrouver dans un bel hôtel quand on est en ville.

Le soir je cherche un restaurant avec des plats végétariens mais c'est compliqué alors on va à la cantine ivoirienne au coin de la rue. Et comme toujours quand je pense que tout est clair, c'est pas le cas. On commande 2 plats poisson riz et poisson attiéké. On reçoit le premier plat, puis pendant 20 min plus rien....je retourne en cuisine..."c'est bientôt prêt le riz"? "Ah non, on l'a pas mis sur le feu encore"....ah bon ils pensaient peux être qu'on allait passer une heure au resto. Du coup on laisse tomber le riz et on prend du fufu, et là ça va plus vite. Je dois dire qu'habituellement il ne faut pas attendre si on mange local, les plats sont déjà cuits et on nous sert rapidement sauf ce soir. 

mardi 13 décembre
Pas de chance l'ambassade du Burkina Faso qui était dans le quartier où nous sommes à déménagé à 8km, ACI 2000. Moyennant 5000 CFA de plus, la dame de l'ambassade nous propose de nous les faire tout de suite pour éviter de revenir pour 15h...tout de suite......une heure plus tard on les a. Le visa pour le Burkina est cher, 47000 CFA pour 90 jours.
Direction Siby, 60 km à l'ouest de Bamako pour retrouver la campagne et l'air pur mais poussiéreux.




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