mardi 25 septembre 2012

un de nos nombreux habitants dans la maison

la plage chez nous
Lundi 24 septembre

A quatre, les lessives s'enchaînent et des fois je râle mais j'essaie de me rappeler qu'on a la chance d'avoir l'eau à la maison et qu'on ne doit pas marcher des km avec des sceaux d'eau sur la tête. En général chaque village dispose d'un point d'eau où les gens font la queue pour remplir leurs bidons. Ceux qui ont les moyens et  un accès à la route font remplir leur polytank par des camions qu'on appelle quand le tank est vide. Notre maison est relié à une arrivée d'eau mais il semble que l'eau de la ville arrive deux fois dans l'année du coup on fait des réserves et l'eau de lessive sert d'eau pour les wc.
Grâce à des contacts bien placés, on essaie d'avancer dans nos diverses démarches administratives. Ici tout le monde est souriant avec tout le monde, en effet on ne sait jamais quand on peux avoir besoin de tel ou tel relations. La corruption fait partie intégrante de la vie ici, à différents niveaux. Lorsqu'on voit les gens conduire, on comprend que beaucoup on du acheter leur permis, il n'y a pas que les permis qui s'achètent évidemment, on pourrait avoir des diplômes de l'université par exemple. Un ami nous disait justement qu'ici les gens n'ont pas du tout le notion de priorité en voiture, tout le monde est roi sur la route.
Même si je suis ravie de pouvoir utiliser nos relations quand cela m'arrange, je me rends bien compte que ces pratiques sont néfastes pour tous. Tout peux s'acheter et on en prend l'habitude Par exemple la pratique illégale qu'on les villageois de récolter les pierres que rejettent la mer (cela crée de l'érosion), la police serait ravie qu'on les appelle car les villageois seraient alors contraint, pris sur le fait, de les payer. Les policiers menacent souvent d'amener les automobilistes au tribunal, en fait ils préfèrent nettement recevoir une monnaie en échange de l'annulation de l'amende, résultat: les chauffards roulent toujours.

mardi 18 septembre 2012

lundi 17 septembre
Avec un peu de recul, je dois dire que les débuts sont toujours assez difficile, surtout à des milliers de km de chez nous. On est finalement installé dans une petite routine et ça fait du bien de ne plus sans arrêt être confronté à des nouveautés. Langma, où nous habitons, est très calme hormis les jours d'église mais vu l'ambiance des messes, c'est plutôt agréable.
Dans les faits marquants de la semaine dernière...je vois un camion poubelle qui vient chercher les poubelles dans le quartier, incroyable. Apparemment deux compagnies le font, moyennant une participation financière mensuelle. Je crois l'avoir déjà mentionné, ici pas d'infratructure comme en Europe pour la gestion des déchets, il faut donc les brûler dans le jardin. Certains déchéts ont l'inconvénients de dégager de la fumée toxique et d'autres comme les boîtes de conserves et le verre ne brûlent pas.
Concernant notre voiture,hmmm, un ami s'est renseigné et l'importation coûterait très cher, environ 6000 euros étant donné qu'il s'agit d'une voiture ancienne avec 7 places assises. D'un autre côté, l'achat d'un véhicule d'occasion ici peux aussi s'avérer hasardeux. Il semblerait que les prix des voitures d'occasion sont en fonction du modèle et non du kilométrage ce qui n'est abosulement pas logique mais on est bien content de le savoir au cas où.

mardi 4 septembre 2012

mardi 21 août


Mardi et vendredi c'est jour de marché à Kasua, la ville la plus proche de chez nous, à 30min en voiture. On essaie d'y aller une fois par semaine, les produits sont généralement moins chers qu'aux épiceries des environs qui vont aussi y acheter leurs produits.
J'apprécie désormais le marché car on a nos petites habitudes quand aux vendeuses et on connaît plus ou moins les prix. Il y a des stand qui ont plusieurs sortes de légumes et d'autres qui vont se spécialiser, par exemple une dame qui vendra des épinards, une autre seulement des plantains...
On peux trouver de tout sur le marché, des habits d'occasion au poulet vivant, des escargot ou  des têtes de serpents séchés à visée thérapeutiques. Nous achetons habituellement les produits locaux et de saison: carotte, chou, oignon, tomate, aubergine, oignon de printemps, piments, épinards, plantain, igname, concombre, poivron, avocat, patate douce. Comme fruit des ananas (0,40 centimes d'euros), papaye, pastèque, orange, bananes, mangue (c'est la fin de la saison).
Ce qui est pratique c'est qu'on achète la quantité qu'on veux, pour les céréales souvent calculées en mesure avec des boîtes de conserve.
Evidemment il est difficile de décrire par écrit l'ambiance colorée et bruyante du marché, j'essaierai de prendre des photos à l'occasion.
On me dit souvent que mon bébé n'a pas de chaussettes, certes il fait frais en ce moment  mais de la à lui mettre des chaussettes. Les jeunes bébés ici sont souvent couvert d'un bonnet en laine même en plein soleil.
Après le marché petit tour au café internet (il y'en a pleins mais tous n'ont pas une bonne connection). C'est pas évident de gérer le bébé et le plus grand qui s'impatiente.
En rentrant on passe par Kokrobite, qui est le village voisin au nôtre mais qui est plus grand et beaucoup plus animé. Petit tour à la plage et visite aux patrons du restaurant italien dans lequel on peux manger de délicieuses pizza. Le patron est italien et son épouse espagnole. L'endroit est magnifique, des plantes, des cabanes en bambous. Ils ont un fils d'un an plus âgé que Malachi donc peux être un futur compagnon de jeu.
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mardi 28 août

Petit tour au marché pour faire, entre autre, les achats pour la rentrée scolaire. L'école (privée) demande à ce que chaque famille fournisse un flacon d'antiseptique, une grande barre de savon, 2kg de lessive en poudre et deux rouleaux de papier toilette. C'est original pour nous. Malachi portera un uniforme (comme tout les enfants au Ghana) tout les jours sauf le vendredi où il portera un "lacoste" (ils appellent comme ça les polos). ON est content d'avoir trouvé cette école qui semble bien (à voir en pratique) dans le village voisin, avec un bus qui vient chercher les enfants à leur domicile. Le coût est d'environ 140 euros pour l'année ce qui reste abordable pour du privé.

vendredi 31 août

Je profite d'un rare moment de calme (la lessive est faite, le bébé dort et Malachi va avec papa sur la plage). Ce matin on s'est fait réveillé à 6h30 par un ami du village voisin qui s'est dit que ça faisait longtemps qu'il ne nous avais pas vu. Ses enfants se réveillent à 5h du matin donc il s'est dit, alons faire un tour voir mes amis. Le voyant avec ses deux enfants et sachant qu'il avait marché 3 km, on s'est levé malgré nous. Bon ça nous entraîne, Malachi commence l'école la semaine prochaine et le bus vient le chercher à 6h30 pour être à l'école à 7h.
Du côté de la plage ça s'est calmé, ces derniers jours les habitants du village étaient occupés du matin au soir à ramasser des petits cailloux que la mer a rejeté. Ils les revendent pour la construction des maisons. Je regrette de n'avoir pas pensé à filmer la scène. ILs se regroupent par famille et  font des aller retour avec des bassines sur la tête remplie de cailloux, forment des tas qui resteront là jusqu'à ce qu'un camion vienne les chercher, l'autre jour le camion est venu au milieu de la nuit. Apparemment cette pratique est très néfaste et participe à l'érosion.